Grèves dans les lycées de l’AEFE et politique de l’agence

L’UPEA partage l’inquiétude des parents et des personnels des établissements français d’enseignement français à l’étranger face aux conséquences à court et à long terme de la politique de restriction budgétaire au sein de l’AEFE, notre agence de tutelle.
Nous sommes heureux de constater que le LFVH n’a pas été touché par les mesures de redéploiement des postes d’enseignants détachés dans les lycées à l’étranger prises à la fin 2017 et au début 2018. Ce redéploiement qui voit des postes européens réaffectés à des établissements dans d’autres régions du monde est une politique claire de l’AEFE et qui va donc se poursuivre. L’année 2018 n’est pas encore terminée et d’autres annonces ne sont pas impossibles. Nous ne pouvons donc pas dire que le boulet est définitivement passé.
Notre objectif est double : nous souhaitons préserver la qualité de l’enseignement dont l’AEFE fait à juste titre un élément central de l’offre des lycées français. C’est cette excellence qui a justifié pour beaucoup d’entre-nous le choix de scolariser les enfants au LFVH. Cette qualité est liée à une pédagogie et à une approche de l’apprentissage de l’enfant qui exige un personnel formé pour l’appliquer.
D’un autre côté, nous insistons sur la maîtrise des frais de scolarité à un niveau supportable pour l’ensemble des familles. Toute charge supplémentaire sur le budget de l’établissement doit être objectivement examinée quant à sa contribution à l’objectif global.
L’association des parents d’élèves reste donc attentive mais pas alarmiste.