Premiers résultats des élections américaines. C’est comme pour l’élection du Pape, le monde entier est tenu en haleine. La fumée sera-t-elle bleue ou rouge ? Pour l’instant, c’est plutôt gris.
Personne ne sait très bien quoi penser. Certes, avec une avance aux premiers dépouillements, Trump a d’ores et déjà annoncé qu’il était gagnant et qu’il fallait arrêter de compter les votes. C’est simple, efficace, et malhonnête intellectuellement. Il aura été cohérent jusqu’au bout, Donald…
Juju, pragmatique, pense qu’on devrait donner le bac sur le même principe. Elle vient d’avoir une miraculeuse bonne note en maths et ca lui éviterait bien quelques révisions…
Mark me signale que si on avait arrêté les matchs de foot dès qu’une équipe menait, sans attendre la fin des deux mi-temps, la France n’aurait pas été en finale en 1998. Ah ces Allemands ! Toujours prêts à tout ramener au football…
Bref, les journalistes s’accordent à dire que le processus de dépouillement aux USA va durer des jours, peut-être des semaines.
Pénible et compliqué pour nous, Européens occidentaux, qui avons l’habitude d’avoir les résultats deux ou trois heures après la clôture des bureaux de votes.
Sans doute encore plus incompréhensible pour les Européens orientaux qui, eux, ont généralement les résultats bien avant l’ouverture des bureaux de vote.
Enfin… Je ne suis pas mécontente que, pour quelques jours, le monde parle un peu d’autre chose que du COVID et qu’on décompte enfin autre chose que des morts et des contaminés.
Allez, tous en cœur, « I will survive ! Hey ! HEY ! »